• Malgré plusieurs tentative, je nirai plus au salon de la motode Paris. J'ai quelques raisons. Me farcir 800 bornes d'autoroute avec un radar tous les 5 km, j'avoue que ça ne m'inspire pas.

    Je reviens de celui de Milan, je pense que la comparaison va être cruelle pour celui de Paris. Et puis Milan, de Nice, ça fait 700 km aller-retour à 150/160 sur l’autoroute, sans voir un flic, sans emmerdements, dans un pays qui respire la passion. Donc, Paris, non merci. Et puis alors, aller boire un coup avec les gendarmes, alors là, non. Autrement, les essais style voyage chez la petite sœur, chez la grand-mère, c'est super, ils donnent envie de rouler, mais il ne faut pas se contenter de rouler en japonaise, on est encore nombreux à ne pas trop aimer ça...


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  • Quelque temps que j'y pense à cette 1200 GS. Des débuts en trait, 22 ans déjà ! Et l'impression d'avoir fait le tour des plaisirs routiers a deux roues sur les 25 meules qui furent miennes durant cette période (251 J'ai du mal à y croire en l'écrivant). Oh, pas que du missile de la vraie et pure trapanelle aussi (même qu'en y réfléchissant le plaisir n'en était pas moins grand). Et puis voilà, comme un retour aux sources peut être, une envie de retrouver le fun {il venait d'être inventé, ce mot là. en 1989 !) de mes premiers tours de roues hickstéhesques, un besoin de lâcher ma K 12 R si joliment habillée par le catalogue BMW HP, de la haute couture pour sùr, mais finalement tellement décalée. La source de mes insomnies repérée le lundi sur le net, gentiment réservée par le concessionnaire, et une annonce plus tard, arrive le mercredi un brave type, sous le charme de ma teutonne. La preuve, il vient de faire 300 bornes avec les zorros dans la poche et repart avec ma bréle dans la foulée. Bon, il reste le jeudi pour faire le beau chez mon banquier préféré afin d’assurer le complément à l’acquisition de i cette précieuse germanique, j'irai donc la chercher avec mon pote Gégé le vendredi...qui souffre des mêmes maux que moi d'ailleurs quand il s'agit de s'enquiller 750 km de bécane d'une traite... A 3 h du mat j'envoie un SMS : « Tu dors 7», Il me dit : « Won . on y va ? * Un bisou à nos moitiés respectives inertes et en plein songe (sauf un « pfflf" de résignation en voyant l'heure sur le radio-réveil) et. 45 minutes plus tard, Il est devant chez moi, sous la pluie. J’enfourche en place arrière et feu. dans une espèce d’hilarité partagée, on prend la route avec la malice du gamin qui vient de bleuter son interro de maths. But de l opération : apéro au coucher du soleil au bord de l Atlantique avec ma nouvelle chiotte Mission accomplie (voir photo). Le homard et le p’tit blanc produit à l'auberge en plus. Parole, les gars, c’est Papy Lacombe qui avait raison, le trail, c'est une machine à bonheur. 30 m de roulage et j'éclatais de rire tout seul sous mon casque. Bon, que ça n'empêche pas de conserver dans un coin de garage une chignole pour aller meuler les genoux sur circuit, hein, faut pas mollir non plus. N'empêche, 48 heures et 2 000 bornes de brôôôô-wabrôô plus tard, j’ai de nouveau 18 ans, et pour ça, à part la moto, qu’on vienne me trouver un remède plus efficace


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